Le travail domestique en Afrique du Sud a connu des mutations importantes depuis une décennie. La chute du système d'apartheid a d'abord conduit au développement du travail à temps partiel, qui permet aux employées d'échapper au système d'hébergement par l'employeur.
La crise du système fordiste de production renforce cette flexibilisation du travail, sur un marché de l'emploi spatialement segmenté au Cap et à Johannesburg du fait des héritages d'apartheid mais aussi des conditions mêmes d'accès à l'emploi domestique, par le bouche-à-oreille plus que par réseaux formalisés et encadrés. Des tentatives d'harmonisation des conditions de travail sont toutefois menées pour réguler ce secteur long temps exclu de toute législation
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados