En arrivant au pouvoir, Vladimir Poutine a promis d’« éliminer les oligarques en tant que classe ». Tandis que certains magnats, jugés hostiles au nouveau pouvoir, ont dû quitter la Russie sous des pressions judiciaires, le poids d’une vingtaine de grands groupes financiers et industriels n’a cessé de croître, selon la Banque mondiale. Le pays avait, début juillet, l’œil rivé sur le sort de l’homme le plus riche du pays, Mikhaïl Khodorkovski, l’ancien patron de la société pétrolière Ioukos, menacée de faillite par des demandes répétées du fisc russe. L’affaire Ioukos est devenue le symbole de la « bataille » menée par M. Poutine pour soumettre les magnats de l’économie à ses volontés. Mais le maître du Kremlin, en agissant de façon arbitraire, pourrait aussi s’attirer un retour de bâton à la veille des échéances électorales de 2007 et 2008, et détruire les chances d’établir un climat favorable aux investissements en Russie.
"When he came to power Vladimir Putin promised to "" eliminate the oligarchs as a class "". While a number of magnates, considered as hostile to the new power, have been forced to leave Russia under judicial pressure, the weight of about twenty financial and industrial groups has kept increasing, according to the World Bank. Last July, the country's attention was focused on the fate of the richest man in Russia, Mikhail Khodorkovski, the former boss of Yukos, an oil company under threat of bankruptcy due to the insisting demands of the Russian revenue service. The Yukos case has become a symbol of Putin's "" battle "" to impose his authority to the magnates of the economy. But by acting in an arbitrary manner, the master of the Kremlin could provoke a backlash on the eve of the elections of 2007 and 2008, and jeopardize the chances of establishing a climate favorable to investments in Russia."
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