La concession du service de l'eau et de l'assainissement de Buenos Aires en 1993 à un consortium international dirigé par Suez Lyonnaise des Eaux suscite une dynamique nouvelle au sein de la société civile (associations de consommateurs, d'usagers, mouvements d'habitants, ong). Les changements introduits dans la gestion du service ont des impacts sociaux et trasnforment la vie quotidienne des habitants, leur relations aux institutions, leur conception du service public et de la ville. La diversité des conflits techniques (expansion des réseaux, tarification, montée des nappes phréatiques) sert de révélateur du rôle que peut jouer un processus de privatisation dans la mise en place d'une « gouvernance de l'eau » à l'heure de la mondialisation.
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