Porter un regard sur la conception des réseaux écologiques oblige à interroger ce qui avait été, au préalable, externalisé dans la gestion des espèces animales. Nous comparons deux études de cas sur un animal très difficile à observer dans la nature, la loutre. Dans le suivi de l'espèce que supposent les corridors écologiques, l'extérieur devient alors une question spécifique. Au lieu de l'isolement qui servait autrefois à contenir les menaces, la liberté d'échanges attribuée désormais à cette espèce animale, comme à d'autres, suppose une autre organisation de l'espace et des collectifs concernés.
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