Our study relates to the morphometrical evolution and the modelisation of the palatine cavity of hominids in the prospect of the acquisition of an articulated language. We studied the hard palate of 50 modern humans, 6 chimpanzees, 9 gorillas, and 7 fossil hominids. Silicon casts of the palatine cavity, with as posterior limit the frontal plan passing by the second upper molars, were analyzed morphologically and anatomically. Procrustes superpositions and principal component analysis (Morphologika© Freeware) have been realized from the three-dimensional coordinates of the point characteristics of the palatine cavity, collected with a digitizer Microscribe® 3DX. We could characterize the configuration of the modern human whose palate is short, broad, and relatively deep, and the configuration of the apes whose palate is long, narrow, and not very deep. The AL 200-1 palate (Australopithecus afarensis) has a configuration close to that of the chimpanzees.
However, this fossil presents a width/height ratio going from P3/ to M2/ which distinguish it from both apes and fossil and modern hominids. The hard palate of fossil species of the genus Homo presents a relatively weak morphological variation with the modern human�s one. Our results show that the Australopithecus did probably not have a palate allowing the production of an articulated language.
Morphology of the hard palate compatible with this function seems present from the earliest fossils of the genus Homo. However, the soft elements of the anatomical complex not being preserved, we can�t conclude any farther at this time.
Notre étude porte sur l'évolution morphométrique et la modélisation de la cavité palatine des hominidés dans la perspective de l'acquisition d'un langage articulé. Nous avons étudié le palais de 50 hommes modernes, 6 chimpanzés, 9 gorilles, et 7 hominidés fossiles. Des moulages en silicone de la cavité palatine avec comme limite postérieure le plan frontal passant par les deuxièmes molaires supérieures ont été analysés au plan morphologique et anatomique. Des superpositions Procrustes et des analyses en composantes principales (logiciel Morphologika©) ont été réalisées à partir des coordonnées tridimensionnelles des points caractéristiques de la cavité palatine, relevés avec un digitaliseur Microscribe® 3DX. Nous avons pu caractériser la configuration de l'homme moderne dont le palais est court, large, et relativement profond, et la configuration des grands singes dont le palais est long, étroit, et peu profond. Le palais d'un australopithèque AL 200-1 (Australopithecus afarensis) a une configuration proche de celle des chimpanzés. Cependant, ce fossile présente un rapport largeur/hauteur allant des P3/ aux M2/ qui le distingue à la fois des grands singes et des hominidés fossiles et modernes. Le palais osseux des espèces fossiles du genre Homo présente une variation morphologique relativement faible avec celui de l'homme moderne. Nos résultats montrent que les australopithèques n'avaient donc probablement pas un palais permettant la production d'un langage articulé. Une morphologie du palais osseux compatible avec cette fonction semble présente dès les plus anciens représentants du genre Homo. Cependant, les éléments non osseux du complexe anatomique n'étant pas conservés, il n'est pas possible de conclure plus avant actuellement.
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