Growth is known to be dependant of the qualitative as well as the qualitative values of children�s diet. Among forest populations, vulnerable categories, such as pregnant and lactating women, have to respect numerous food taboos which detend symbolic as well as social functions. These taboos concern numerous species rich in protein content, such as game. This assertion had upset numerous nutritionnists of the 50-70ies. Some thirty years ago, although the protein factory like tropical forest showed numerous food taboos which were respected, the rate between forbidden and allowed species was high. Nevertheless, at this time, weaning was delayed and the majority of the most frequent species of the diet was not concerned. Nowadays, game is not so abounding, due to an overexploitation related to new trading behaviours.
Conversely, a great number of forbidden species is no more respected. Consequently, the protein value of the diet has declined, but this harmfull fact has been countered by the evolution of social behaviours, such as abandoning most taboos. That is why, one can consider that the harmfull effect of food taboos should be considered within the global context of feeding behaviours, in other terms the ecological and social dynamics related to food availability and food choices.
La croissance des enfants est sensible, entre autres, à la valeur nutritive du régime alimentaire, tant en qualité qu'en quantité. Dans les populations forestières, les catégories dites vulnérables, que sont les femmes enceintes et allaitantes et les enfants, sont soumises à de nombreux interdits alimentaires ayant une fonction symbolique et sociale. Ces interdits concernent un grand nombre d'espèces animales, essentiellement du gibier, riches en protéines. Cet état de fait a ému de nombreux médecins nutritionnistes des années 50-70. En effet, il y a une trentaine d'années, dans cette usine à protéines que représente la forêt équatoriale, les interdits étaient nombreux et respectés et le rapport entre le nombre d'espèces interdites et celles autorisées élevé. Cependant le sevrage était tardif et de nombreuses espèces fréquentes dans le régime alimentaire n'étaient pas frappées d'interdit. Actuellement, le gibier est devenu rare suite à la pression de chasse liée à la demande des villes. Par contre, un grand nombre d'interdits ne sont plus respectés. Il en résulte que si la valeur protéique du régime alimentaire s'est détériorée, le préjudice a été freiné par l'évolution des comportements sociaux. Le préjudice nutritionnel imputable aux interdits alimentaires doit donc être relativisé par rapport au contexte global de l'alimentation, c'est-à-dire aux dynamiques écologiques et sociales relatives aux disponibilités et aux choix alimentaires.
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