Maurice Blanchot relit Jean Paulhan pour se pencher essentiellement sur la question du mystère qui caractérise le fonctionnement du langage et de la littérature. La division entre le langage et la pensée mène à la division entre le mot et l¿idée, division qui n¿en est pas forcément une mais qui renferme en tous cas un mystère. La destruction de ce mystère est visée mais jamais atteinte. La mort recherchée est impossible. Blanchot montre que la division n¿est pas dépassée et que la littérature est le lieu où la tension qui demeure et la mort impossible sont explorées pour atteindre l¿existence et le sens.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados