Los nuevos paises industrializados asiáticos están siendo objetivo constante de estudios por parte del Banco Mundial, tanto en las tesis neoclásicas como en las neoliberales. Se particularizan los casos de Corea del Sur y Taiwan.
Le succès indéniable des NPI asiatiques a fait l'objet de deux interprétations successives par la Banque Mondiale. D'abord, dans les années 80 la Banque s'est rapprochée de la "nouvelle" orthodoxie néoclassique (Balassa, Krueger, ...) et donc des thèses néolibérales. Dans les années 90, et surtout à partir de la publication du Rapport sur le développement dans le monde 1991 et de l'étude Le miracle de l'Asie orientale (1993), la Banque a commencé à défendre une approche fondée sur une intervention étatique favorable au fonctionnement du marché (marketfriendly intervention), ce qui aurait abouti à un nouveau "consensus" sur le développement.
Dans le cadre de cette communication, on s'attache à mettre en évidence, en traitant particulièrement de la Corée du Sud et de Taïwan: les raisons qui expliquent la "contrerévolution" néoclassique des années 80 ainsi que ses limites principales; les facteurs de l'apparition de l'approche favorable au marché des années 90 et les limites de cette nouvelle thèse, en ce qui concerne ses liens étroits - mais non reconnus - avec l'orthodoxie néoclassique précédente et l'absence de fondement empirique de cette interprétation dans le cas des NPI asiatiques.
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