Dans son roman inachevé La Capitale, Eça de Queiroz nous dresse un portrait assez féroce de lui-même et de ses compagnons de jeunesse, à Coimbra et à Lisbonne, en se rapportant à l'idéalisme et aux fantasmes nés de leurs discussions métaphysiques et politiques. En même temps. l'auteur met en scène le drame de l'écrivain qui utilise la vie de ses semblables pour nourrir sa propre imagination. L'objet de cet article, où l'on reprend les informations fournies par la critique textuelle, est de mettre en évidence le cercle fictionnel dans lequel l'auteur a emprisonné sa caricature, et dont elle est parvenue à se libérer: les personnages que l'auteur a créés à son image et à l'image de ceux qu'il a connus ne sont rien d'autre ce que seraient devenus Eça de queiroz et ses amis d ela même génération s'ils n'avaient triomphé.
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