La question du chômage intellectuel est posée dans la France des années trente, en particulier par une confédération syndicale atypique : la CTI (confédération des travailleurs intellectuels). Créée après la Première Guerre mondiale, elle a pour but de réunir l�ensemble des professions intellectuelles. Son projet se heurte à l�ampleur de la crise économique et sociale. Elle ne parvient pas à obtenir des caisses de chômage efficaces malgré un lobbying parlementaire affirmé. Échouant sur ce point, son action passe par l�entraide et l�ETI (Entraide des travailleurs intellectuels) qui existe grâce un financement original : celui des surtaxes de timbres-poste. La thématique du chômage intellectuel est débattue aussi par les universitaires et les étudiants qui posent nettement le problème de l�avenir de la jeunesse intellectuelle diplômée. C�est durant cette période qu�est créé le Bureau universitaire de statistique (BUS).
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