The manuscript tradition of the Marie de France's Fables is an excellent illustration of the difficulties a text-editor may encounter while doing his work. Close to Gebrauchsliteratur, these short texts adapt to the changing historical contexts we can partly trace back trough a great number of manuscripts, varying strongly from both a geographical and chronological point of view. These documents are not only numerous and very different in detail and organization, but also appear to be largely stemma-resistent, because structuraly «contaminated ». Based on some recent editions, the present article takes another look at the problems regarding the manuscript tradition of the Fables and argues that neither the « (Neo)-Lachmann approach » nor the 0 Bédier attitude » will be entirely appropriate to resolve them.
La tradition manuscrite des Fables de Marie de France illustre à merveille les impasses et difficultés auxquelles un éditeur de texte est parfois confronté. À la frontière de la Gebrauchsliteratur, ces petits textes sont susceptibles d'être adaptés à des contextes historiques toujours différents que nous devinons à travers un nombre élevé de manuscrits de date et de provenance diverses. Ces documents entretiennent entre eux des rapports fluctuants, réfractaires à tout classement univoque. À l'aide de quelques éditions récentes des Fables, le présent article réexamine les problèmes que soulève cette tradition manuscrite particulière pour montrer que ni la méthode néolachmanienne ni le «bédiérisme» ne sont à eux seuls à même de les résoudre.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados