Unlike other androcephals present in medieval imagery, sirens, chiefly in the form of mermaids, and centaurs have been the object of a true humanisation expressed in many diverse ways in art and in literature. Thus the hagiographer and the poet will sometimes evocate mermaids as compassionate towards men, and the cleric, as maternal. Elsewhere, the sculptor will often represent sirens and centaurs in family surroundings, dressed in the fashion of the time. In a more significant way, a few mermaids breast-feeding their young, are depicted with both a fish tail and a pair of legs. This humanisation which appears to be a truly medieval creation, cannot be dissociated from secular theological thinking on the chances of redemption of the hybrids of man. However it imposes itself most of all as a result of a formidable osmosis with Nordic cultures, and as an euphemistic means of self protection against monsters which still frighten.
Contrairement aux autres monstres androcéphales présents dans l'imaginaire médiéval, les sirènes-poissons et les centaures ont été l'objet d'une véritable humanisation qui s'exprime de diverses manières tant dans l'art que dans la littérature. Ainsi l'hagiographe et le poète font-ils parfois état de sirènes compatissantes vis-à-vis des hommes, comme le clerc, de sirènes maternelles. Par ailleurs, le sculpteur représente assez souvent les sirènes et les centaures « en famille » et habillés à la mode du temps. De manière encore plus significative, quelques sirènes allaitant leurs petits sont représentées avec une queue de poisson et une paire de jambes ! Cette humanisation qui apparaît comme une véritable création médiévale est indissociable d'une réflexion théologique séculaire sur les chances relatives de salut des hybrides d'homme. Mais elle s'impose surtout comme le résultat d'une formidable osmose avec les cultures du Nord, et comme un moyen euphémique de se protéger de monstres qui continuent à faire peur .
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