La " justice restauratrice " incarne pour ses promoteurs une " troisième voie " pénale - entre rétribution et réhabilitation - informelle et dépro-fessionnalisée. Or le mot est capté pour des causes très diverses : celles de " la victime ", mais aussi du délinquant, de la communauté, etc. ; cel-les de leurs défenseurs aussi : la survie de dénominations protestantes anabaptistes, la critique criminologique, la pérennisation de professions para-judiciaires¿ En analysant la justice restauratrice comme un " mouvement " articulant des mobilisations situées dans des espaces sociaux éloignés les uns des autres, on peut aussi peser l'affadissement de l'ambition réformatrice d'un " mouvement social radical ".
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