Lors des troubles de novembre 2005, les jeunes filles n'ont été mentionnées que pour commenter les actions commises par des garçons. Comment peut-on expliquer, à partir de l'analyse du quotidien des jeunes gens des quartiers, qu'elles n'expriment que rarement leur mécontentement sous une forme directe? Les logiques de genre apparaissent fortement dans les rapports à l'espace du quartier et à l'univers scolaire tels que l'auteur a pu les observer et les analyser dans une commune de la banlieue parisienne. Si elles tiennent les filles à l'écart de la rue et de certaines formes d'expression, celles-ci n'en désavouent pas pour autant les garçons quand ils se font les porteurs d'une colère commune.
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