The history of Africa during the century following Roman conquest was mainly marked by the monopolizing of land by a caste of greedy businessmen, and the absence of a large-scale policy from Rome. Changes occurred only with Caesar, and especially with Augustus: the new era they inaugurated was to lead the province to an exceptional wealth and blooming, starting from the second century, and lasting for several centuries. The political, economical and cultural preponderance of Africa persists during late antiquity, a period marked by the triumph of Christianity. However, weakened by the disintegration of imperial power under the pressure of the Barbarians and by its own unsteadiness, the province becomes an easy pray for the Vandals. These fanatic Arians were exposed to the implacable hostility of the Catholics and of the despoiled native aristocracy, and were forced to face many peasant revolts and assaults by the Berbers. Therefore did the Vandals collapse after one century. Byzantine 'reconquista' brought Africa back into the Empire, awakening among the Africans the hope of seeing the past glamour and bloom reborn. But, despite an effort in organization, the country, undermined by heavy taxes, abusive power, religious persecutions and the Berbers' permanent revolts, showed but a weak resistance to Moslim conquerors.
L'histoire de l'Afrique pendant tout le siècle qui suivit la conquête romaine a été marquée surtout par l'accaparement des biens fonciers par une caste d'hommes d'affaires cupides et par l'absence d'une politique d'envergure de la part de Rome. Des changements n'intervinrent qu'avec César et surtout Auguste: l'ère nouvelle qu'ils instaurèrent devait mener la province vers la prospérité et l'épanouissement exceptionnels qu'elle connut à partir du second siècle et tout au long des siècles suivants. La prépondérance politique, économique et culturelle de l'Africa se prolonge au cours de l'antiquité tardive, période qui fut marquée par le triomphe du christianisme. Cependant, affaiblie par la désagrégation du pouvoir impérial soumis à la poussée des barbares et victime de ses propres déséquilibres, la province devint une proie facile pour les Vandales. Ariens fanatiques en butte à l'hostilité irréductible des catholiques et de l'aristocratie locale spoliée, contraints de faire face aux nombreuses révoltes paysannes et aux assauts des berbères, les Vandales s'effondrèrent au bout d'un siècle. La "reconquista" byzantine réintégra l'Africa au sein de l'Empire, éveillant chez les Africains l'espoir de voir renaître l'éclat et le lustre d'antan. Mais, en dépit d'un effort d'organisation, le pays, miné par la lourdeur de la fiscalité, les abus du pouvoir, les persécutions religieuses et les soulèvements permanents des berbères, n'opposa qu'une faible résistance aux conquérants musulmans.
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