Corinne Mangard, Ahmed Channouf
Abstract:
The aim of this research is to show that on the one hand, the representations that teachers have of factors determining the orientation of pupils (entering the either general and technological or professional fifth year of secondary school, age 15-16) and on the other hand the orientation choices are both related to the social origins and sex of the pupil, as well as to the type of orientation considered (general and technological versus professional). From eight fictitious pupil records, school teachers had to tell what determined the orientation of these pupils before they suggested one. The results observed matched the hypotheses we had developed. In particular, it confirmed the idea that teachers perceived the orientation toward a training school more determined by school results and decided upon teachers¿ opinions than the orientation towards a classical and technological curriculum perceived instead to have been chosen by the pupils themselves and their family, all the more so when the pupils came from a favoured background. Similarly the girls¿ orientation was perceived as being more under constraint than that of boys. Finally, we observed that with an equal record, a pupil is differently orientated according to his or her sex and social and cultural background in the same way as the repartitions of pupils observed within schools according to these variables.
Résumé:
L'objectif de cette recherche est de montrer que les représentations que les enseignants se font des facteurs déterminant l'orientation des élèves (à l'entrée en seconde : soit générale et technologique, soit professionnelle) d'une part et que les décisions d'orientation d'autre part, sont liées à l'origine sociale et au sexe de l'élève ainsi qu'au type d'orientation considéré (générale et technologique versus professionnelle). Des professeurs de collège devaient, à partir de huit dossiers fictifs d'élèves, se prononcer sur les déterminants de l'orientation avant d'en proposer une. Les résultats observés sont conformes aux hypothèses défendues. Ils confirment notamment l'idée que les enseignants perçoivent l'orientation vers la voie professionnelle comme étant plus déterminée par les résultats scolaires et décidée sur avis du conseil de classe que l'orientation vers la voie générale et technologique, perçue comme étant plus choisie par les élèves et leurs familles et ce d'autant plus que l'élève est d¿origine favorisée. De même, l'orientation des filles est perçue comme étant plus subie que celle des garçons. Enfin, nous observons qu'à dossier égal, un élève est orienté différemment selon son sexe et son milieu socioculturel de manière conforme aux répartitions existantes dans les filières en fonction de ces variables.
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