Il problema dell'origine degli Etruschi e indubbiamente una delle più discusse questioni che esistono nel campo dell' etruscologia. Gli studiosi hanno proposto da tempo tre tipi di spiegazioni opposte, e hanno discusso della validità di ciascuna. Gli Etruschi sono stati considerati sia come autoctoni, cioè come una popolazione indigena dell'Italia, sia come immigranti, cioè arrivati in Italia dall' estero. Questa seconda tesi si presenta sotto due forme diverse: gli Etruschi sono stati considerati come venuti dall'Oriente (questo in accordo con la tradizione antica che risale a Erodoto, 1, 94), oppure al contrario come discesi in Italia dal Nord (secondo una ipotesi che e apparsa nel settecento). Ma tale dibattito risale all'antichità: gia allora si discuteva dell'origine degli Etruschi, e la tesi erodotea dell' arrivo dall'Oriente non era l' unica che esisteva. La tesi dell'autoctonia fu difesa dallo storico augusteo Dionigi di Alicarnasso, che si opponeva così all'idea di una provenienza esotica -che poteva essere nell'antichita sia quella dalla Lidia, sia quella dalla Tessalia (in una prospettiva che vedeva negli Etruschi dei discedenti dei Pelasgi). In fatto, accanto alla tesi lidia, che dato l'enorme influenza di Erodoto era gia allora la più diffusa, esisteva la tesi che identificava gli Etruschi con i Pelasgi, cioè con quell'antico popolo che avrebbe abitato in Grecia prima dei Greci.
In realtà poco si puo dire di sicuro - tranne il fatto che e sicuramente da respingere la vecchia idea di un'arrivo degli Etruschi in Italia ad una epoca piuttosto tarda, in una impresa paragonabile alla colonizzazione greca. Ciascuna delle teorie tradizionali comporta una parte di verità. E vero che la civiltà etrusca s'e sviluppata sotto l' influenza - a diverse epoche -di elementi venuti dal mondo egeo e dall'Oriente. Ma e altrettanto vero che un elemento settentrionale ha avuto una grande importanza: la zona che appare poi popolata dagli Etruschi e stata toccata, verso la fine dell'età del bronzo e l'inizio di quella del ferro, dal grande movimento centreuropeo dei campi d'urne. Da allora s'e sviluppata la cultura proto-villanoviana, e poi quella villanoviana, che sbocchera direttamente sulla cultura propriamente etrusca. Ma questi dati non impongono l'ipotesi dell'arrivo di un popolo nuovo: puo bene trattarsi di fenomeni puramente culturali. La popolazione pub essere rimasta quella locale che esisteva prima nella zona, all'età del bronzo, quando ivi viggeva la cultura appenninica.
Ma sopratutto l'impostazione tradizionale del problema, che opponeva queste teorie e voleva scegliere fra loro, pensando di potere cosi rendere conto di quel ch'e stata la civiltà etrusca, appare oggi alquanto superata. Come fu bene osservato da M.Pallottino, e assurdo volere scegliere una tesi, eliminando le altre: l'Etruria, come appare all'età storico, e il risultato di una sovraposizione di culture, di influenze, probabilmente anche di apporti etnici. In un certo senso e un misto, il che appare anche al livello della lingua: la lingua etrusca pare indubbiamente non indoeuropea, e puo essere definita come preindoeuropea, risalente al sostrato mediterraneo che esisteva nella zona prima dell'arrivo degli Indoeuropei. Pero ha certi tratti comuni con le lingue indoeuropee (p.es. pronome della prima persona mi), e presenta sicuri tratti d'imprestito dalle parlate italiche, anche in un settore cosi importante come quello del vocabolario della parentela (p.es. parola nefts, che significa nipote, ed e identico al latino nepos).
Può sembrare strano che tale problema, che oggi si pub dire mal posto, abbia avuto tale importanza nella storia della ricerca. Ma il dibattito moderno, come abbiamo visto, non e altro che il prolungamento di quello che esisteva gia nell'antichità. E allora non si trattava di scienza. Prendere posizione sulla questione dell'origine degli Etruschi significava prendere posizione rispetto agli Etruschi stessi, in un tempo nel quale erano il popolo più importante dell'Italia centrale. Gli Etruschi avevano buoni rapporti con certi Greci, come gli Ateniesi, che erano i loro grandi partners commerciali e con i quali furono alleati durante la spedizione di Sicilia; avevano rapporti d'ostilità con altri, e specialmente i Siracusani, con i quali erano in conflitto per il dominio del mare tirreno. Le due tipi di teorie rispetto al problema delle origini etrusche rispondono a tale duplice attegiamento. Per i loro nemici, gli Etruschi sono autoctoni, e dunque puri barbari. Invece, per i loro amici, sono Lidi, oppure Pelasgi, cioè forse barbari (intanto parlano una lingua non greca), ma il più vicini possibile del mondo ellenico, ed insomma dei quasi-Greci. In realtà il problema del origine degli Etruschi e sorso da quel lontano passato pre-scientifico.
Le problème de l'origine des Étrusques est assurément une des questions les plus discutées de l'étruscologie. Depuis longtemps les spécialistes ont proposé trois types de solutions différents, et ont longuement discuté de leur validité. Les Étrusques ont été considérés soit comme des autochtones, c'est-à-dire comme une population indigène de l'Italie, soit comme des émigrés, et donc arrivés en Italie de l'extérieur. Cette seconde vision du problème se présente sous deux formes distinctes: soit on a pensé que les Étrusques venaient de l'Orient (en accord avec une tradition antique qui remonte a Hérodote), soit on les a considérés comme arrivés en Italie par le Nord (selon une hypothèse qui est apparue au XVIIIe s.). Mais le débat remonte à l'antiquité: on discutait déjà alors de l'origine des Étrusques, et la thèse hérodotéenne les faisant venir de l'Orient, et plus précisément de Lydie, n'était pas la seule représentée. La thèse autochtoniste a été soutenue par l'historien Denys d'Halicarnasse, à l'époque d'Auguste; il prenait ainsi position contre la thèse d'une immigration des Étrusques en Italie: mais celle-ci, dans l'antiquité, existait sous deux formes distinctes, car à coté de la thèse orientale, présentée par Hérodote, il en existait une autre, qui les faisait venir de Thessalie - dans une perspective qui les identifiait avec les Pélasges. En effet, a côté de la thèse lydienne, déjà alors largement prépondérante du fait de l'autorité d'Hérodote, il existait une théorie qui assimilait les Étrusques aux Pélasges, c'est-à-dire a cette antique population dont on estimait qu'elle avait habité la Grèce avant les Grecs.
En réalité on ne peut guère avoir de certitude sur un tel problème - sinon le fait qu'il faut certainement rejeter la vieille idée d'une arrivée des Étrusques en Italie a une époque plutôt tardive, dans le cadre d'une entreprise comparable a la colonisation grecque. Chacune des théories traditionnelles recouvre une part de vérité. Il est vrai que la civilisation étrusque s'est développée sous l'influence - à des époques diverses - d'éléments issus du monde égéen et oriental. Mais il est également vrai qu'un élément venu du Nord a eu une grande importance : la zone qui apparaîtra plus tard comme peuplée par des populations étrusques a été touchée, vers la fin de l'âge du bronze et le début de l'âge du fer, par le grand mouvement des champs d'urnes, apparu en Europe centrale. C'est à partir de là que s'est développée la culture proto-villanovienne, puis la culture villanovienne, qui se prolongera directement dans la culture proprement étrusque. Mais ces données n'imposent pas l'hypothèse de l'arrivée d'un peuple nouveau: il peut très bien s'agir de faits purement culturels. La population peut très bien être restée celle qui existait auparavant dans le secteur, a l'âge du bronze, a l'époque où on y rencontrait la culture apenninique.
Mais surtout la présentation traditionnelle du problème, qui opposait ces théories et cherchait à opérer un choix entre elles, en croyant pouvoir ainsi rendre compte du fait étrusque, apparaît aujourd'hui bien dépassée. Comme l'a souligné le grand étruscologue italien M.Pallottino, il est absurde de prétendre choisir une thèse, en éliminant les autres : l'Étrurie, telle qu'elle apparaît à époque historique, est le résultat de la superposition de cultures, d'influences, probablement aussi d'apports ethniques divers. En un sens elle est un mélange, ce qui se manifeste aussi à travers sa langue: l'étrusque paraît être une langue non indo-européenne, reposant sur le substrat méditerranéen qui existait dans le secteur avant l'arrivée des Indo-Européens. Pourtant elle offre certains traits communs avec les langues indo-européennes (p.ex. le pronom personnel de la première personne est mi) et on y rencontre des emprunts assurés aux langues italiques, y compris dans un secteur aussi central du vocabulaire que celui des termes de parenté (p.ex. le terme nefts, signifiant petit-fils, est identique au latin nepos).
I1 peut apparaitre étrange qu'un tel problème, qui nous apparait aujourd'hui comme mal posé, ait eu une telle importance dans l'histoire de la recherche. Mais le débat moderne n'a fait que prolonger celui qui existait déjà dans l'antiquité. Et alors il ne s'agissait pas d'un débat véritablement scientifique. Prendre position sur la question de l'origine des Étrusques signifiait prendre position par rapport aux Étrusques eux-mêmes, à une époque ou les Étrusques étaient le peuple le plus important de l'Italie centrale. Les Étrusques avaient de bons rapports avec certains Grecs, comme les Athéniens, qui étaient leurs grands partenaires commerciaux et dont ils furent les alliés lors de l'expédition de Sicile; ils avaient des rapports d'hostilité avec d'autres, spécialement avec les Syracusains, auxquels les opposait le conflit pour la domination de la mer Tyrrhénienne. Les deux types de théorie sur le problème des origines étrusques répondent a cette diversité de rapports. Pour leurs ennemis, les Étrusques étaient des autochtones, et donc de purs barbares. Inversement, pour leurs amis, ils étaient soit des Lydiens, soit des Pélasges : c'est-à-dire sans doute des barbares (et de fait ils ne parlaient pas grec), mais des barbares qui étaient le plus proches possible du monde grec, en somme des quasi-Hellènes. En réalité le problème des origines étrusques, tant débattu par les savants, est né de ce lointain passé pré-scientifique.
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