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La structure de l'énoncé poétique d'Homère: rythmique tonique et rythme syntaxique

  • Autores: Haiim B. Rosén
  • Localización: Lalies, ISSN 0750-9170, Nº. 10, 1988-1989, págs. 329-343
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The reconstruction of Greek accentuation for the Homeric period according to what is known about authentic Indo-European accentuation (as reconstructed by comparison as well as extant, inter alia, in Vedic texts) results in the elimination, in the Homeric epic, of the discrepancy ("collision") between the word accent and the "metre" and shows that the former coincides, in fact, with the latter. Homeric musical prominence chronologically precedes the Alexandrian accent laws, which were formulated at a time at which Greek knew only accentuation by stress. In the Homeric epic, accent occurs in such a way that a colon (textual segment between two caesurae) is characterized by only a single "privilegied" word (i.e., a word containing an accented syllable). The cola are self-contained syntactic units closed by virtue of the principle of appositional order which governs Homeric syntax; this self-sufficiency on the content and informational level is, however, subject to "Wackernagel's law" concerning the position of the enclitics: the cola are, consequently, both the rhytmical and the syntactical "modules" of the epic text. This is, moreover, valid also on the narrative level in that the accented words of a colon constitute rhematic constituents and signals for the modulation of the listener's attention. The sequence of such words represents a sketch of the flow of contents by means of the most outstanding "key-words", a feature that contributes to the recognition of the Homeric opus as oral poetry.

    • français

      La reconstruction de l'accentuation du grec à l'époque d'Homère selon ce qui est connu de l'accentuation indo-européenne ancienne réelle (reconnue à l'aide de la grammaire comparée et conservée entre autres dans les textes védiques) permet de voir que l'accentuation des mots élimine la collision avec celle du "mètre" et coïncide avec ce dernier. Il s'agit d'une "prominence" (mise en vedette) musicale qui précède chronologiquement les lois alexandrines d'accentuation formulées à une époque ou le grec ne connaissait qu'un accent d'intensité. L'accent de l'épopée s'insère dans les vers d'une manière qu'un seul colon (segment textuel entre deux césures) ne peut être caractérisé que tout au plus par un seul mot "privilégié" (comportant une syllabe accentuée). Les cola sont des unités syntaxiques closes sur la base du principe de l'ordre appositionnel régnant dans la syntaxe homérique, dont la quasi-autarcie sur le plan de la syntaxe et l'apport d'information est toutefois assujettie à la "loi de Wackernagel" concernant la position des enclitiques; ils sont ainsi les "modules" du texte épique des points de vue rythmique et syntaxique à la fois. Ils le sont en plus du point de vue narratif, en ce que les mots élevés par l'accentuation reconstruite, qui figurent dans une partie des cola, servent de composants rhématiques et comme signaux de la modulation de l'attention. Leur enchaînement représente une esquisse du déroulement du contenu à l'aide des "mots-clés" les plus saillants, ce qui contribue à la reconnaissance de l'oeuvre homérique comme poésie orale.


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