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Resumen de L'Armée française de Saint-Domingue: dernière Armée de la Révolution

Marcel B. Auguste

  • Deutsch

    Der Vorstoss der Gironde-Regierung zum Rhein, um Frankreich dort eine natürliche Grenze zu verschaffen, hatte eine katastrophale Wendung genommen. Nur durch die Energie Carnots und die vom Wohlfahrtsausschuss dekretierte levée en masse war es gelungen, die Gefahr zu bannen. Mit dem Abwehrerfolg, der die von den Emigranten unterstutzte Invasion der fremden Mächte zum Stillstand brachte, radikalisierte sieh die Revolution über jene Grenzen hinaus, innerhalb derer der konservative Flügel des Bürgertums sie hatte halten wollen. Bestimmte revolutionäre Errungenschaften - wie die Rechtsgleichheit der Farbigen, die Abschaffung des Sklavenhandels und der Sklaverei - waren den verschiedenen legislativen Körperschaften nach heftigen Debatten abgerungen worden. Es galt also zu verhindern, dass die Revolution zu weit ginge. Die Ausschaltung der Jakobiner vom 9. Thermidor und das Scheitern der Royalisten am 13. Vendémiaire sollten dem konservativen Bürgertum den Weg freimachen für den Zugriff auf die Armeen der Republik. Nachdem die Faktionen der Liberalen und Sozialrevolutionäre ausgeschaltet waren, hatte das Direktorium freie Hand, um einige Massnahmen, die den Interessen der von ihm vertretenen Handelsbourgeoisie zuwiderliefen, entweder zu annulieren oder deren Auswirkungen abzumildern. Verwaltung und Armee wurden deshalb gesäubert und gleichgeschaltet. Vor diesem Hintergrund ist Fouché zu verstehen, der in seinen Memoiren über die Expedition nach Saint-Domingue folgendes äussert:

    "Man beschloss, dass man nach der Eroberung die Sklaverei entsprechend den vor 1789 bestehenden Gesetzen und Bestimmungen aufrechterhalten würde und der Handel mit den Schwarzen sowie deren Einfuhr gemass den damals geltenden Gesetzen stattfinden sollten", Zwei der grössten Errungenschaften der Revolution waren damit bedroht und um sie zu schützen, stellte sich die Armee von Saint-Domingue unter dem Befehl von Toussaint Louverture der Konsulatsregierung entgegen.

  • français

    L'action girondine en direction du Rhin en vue de donner des frontières naturelles à la France avait tourné au désastre. Seule l'énergie de Carnot et la décision du Comité de Salut Public de décréter la levée en masse, avaient permis de conjurer le danger. Le coup d'arrêt donné à l'invasion étrangère appuyée par les Emigrés allait pousser la Révolution au-delà des limites dans lesquelles l'aile conservatrice de la bourgeoisie avait voulu la garder. Certaines des conquêtes révolutionnaires - égalité de droits des Hommes de couleur, abolition de la traite, abolition de l'esclavage - avaient été arrachées aux Assemblées après d'après débats. Il fallait donc empêcher que la Révolution allât trop loin. L'élimination des Jacobins le 9 Thermidor et l'échec des Royalistes le 13 vendémiaire, ouvriront la voie à la mainmise de la bourgeoisie conservatrice sur les armées de la République. Les factions libérale et socialisante de la Révolution étant éliminées, le Directoire avait donc le chemin libre pour ou revenir sur certaines réalisations qui affectaient les intérêts de la bourgeoisie commerçante dont il était une émanation ou tempérer leurs effets. L'administration et l'armée furent donc épurées et mises au paso Fouché, opinant dans ses mémoires sur l'Expédition de Saint-Domingue, dit ceci: "Il fut décidé qu'après la conquête on maintiendrait l'esclavage conformément aux lois et règlements antérieurs à 89 et que la traite des Noirs et leur importation auraient lieu suivant les lois de l'époque". Deux des plus grandes conquêtes de la Révolution étaient menacées et c'est pour les sauvegarder que l'Armée de Saint-Domingue sous les ordres de Toussaint Louverture s'opposa au gouvernement consulaire.


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