Dave Turner, Pete Richardson, Sylvie Rauffet
Cet article examine si des comportements divergents en matière de production, d'inflation et de chômage dans les pays du G3 peuvent s'expliquer par des différences au niveau des rigidités réelles et nominales affectant la formation des prix et des salaires. On constate que ces rigidités sont beaucoup plus fortes aux États-Unis et en Allemagne qu'au Japon, situation qui se reflète dans l'ampleur beaucoup plus grande des perturbations subies par l'économie réelle à la suite de chocs au niveau de l'offre ou de la demande. Au Japon, la flexibilité de la durée du travail et du taux d'activité de la population constituent des raisons supplémentaires de la faiblesse des perturbations affectant le chômage. L'analyse suggère, par ailleurs, que les États-Unis pourraient être particulièrement vulnérables à des chocs au niveau de l'offre résultant de variations des variables de "coin" et l'Allemagne à des variations de la croissance de la productivité tendancielle.
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