Classical economic theory conceives space as a resource, an obstacle and the basis of international specialisation, but marginalist theory has reduced its role. Spatial economic theory developed according to hypotheses formulated at the beginning of the nineteenth century. The 1930s discovered national scale and growth through macroeconomics as well as the role of information through market imperfections. During the 1950s and 60s, spatial economics and economic geography developed upon these foundations theories such as central place and polarised growth, and explained the opposition between central areas and peripheries. A new sensitivity to scale and external economies as well as to the costs of information and commutation characterised the last generation. Progress is now taken into account. Space differentiates knowledge and may either promote or prevent innovation ; more attention should be devoted to issues surrounding the economics of proximity.
L'économie classique appréhendait l'espace comme ressource, comme obstacle au transport et comme ressort de la spécialisation internationale. La théorie marginaliste ne lui fait qu'une place réduite. L'économie spatiale reste fidèle aux hypothèses du début du XIXe siècle. Les années 1930 découvrent l'échelle nationale et la croissance grâce à la macroéconomie, et le rôle de l'information à travers les imperfections du marché. Dans les années 1950 et 1960, l'économie spatiale et la géographie économique développent sur ces bases, la théorie des lieux centraux et celle de la croissance polarisée, et expliquent l'opposition des aires centrales aux espaces périphériques. Depuis une génération, on est plus sensible aux coûts d'information et de commutation, aux économies d'échelle et aux externalités. Le progrès est pris en compte. L'espace différencie les connaissances et favorise ou non l'innovation ; pour apprécier ces éléments, il convient de prêter attention à l'économie de proximité.
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