Si les paysans sont désormais considérés comme des êtres « rationnels », leurs objectifs peuvent être fort éloignés de la maximisation du profit. Cet article propose donc un modèle à trois niveaux pour expliquer les choix pay sans et leur diversité, à partir de la comparaison de deux villages du Karnataka - l'un irrigué, l'autre pas : il tend à montrer que pour expliquer la diver sitéd es logiques et des stratégies paysannes, on ne peut se contenter de la taille de la propriété foncière, du niveau d'éducation, de tous ces facteurs quantifiables que je propose de regrouper sous le terme de « capital objectif».
Il faut aussi prendre en compte le « capital subjectif », c'est-à-dire la personn alitéd e chacun, ses goûts et ses peurs, son intelligence ou ses pulsions.
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