Between 1986 and 1996, the population of Egypt increased by 1 1 million people to reach to 59 million. Thus, over ten years, the population increased by an amount equivalent to the total in 1907. In order to devise a typology of population growth and the articulation between urban and rural areas, the settlement pattern over the last century has been studied at the intermediate scale of the district. This analysis provides a geography of temporal change and different forms of agglomeration, not all of which can be explained by the process of metropolitan growth. The diversity of local destinies suggests that any attempt to totalise the concept of over-population should be rejected. This phy- siocratic conception of settlement boundaries is a barrier to understanding the spatial dynamics of development.
Entre 1986 et 1996, l'Egypte se peuplait de 11 M d'individus supplémentaires pour atteindre 59 M d'habitants. En dix ans, elle a connu une densification équivalente à sa population totale en 1907. La construction du peuplement depuis un siècle est interrogée dans la maille intermédiaire des districts, sur la base d'un essai de typologie des croissances et des articulations entres villes et campagnes. A cette échelle des bassins de vie, se révèle une géographie des temporalités et des formes d'agglomération divergentes dont la métropolisation n'épuise pas l'explication. La diversité des destins locaux invite à rejeter toute forme de totalisation en termes de surpopulation. Cette conception physiocratique des limites du peuplement est un écran à la compréhension des dynamiques d'occupation des territoires.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados