La pensée foncière aux États-Unis a été marquée par les conditions historiques d'accès à la terre : l'allocation d'abondantes terres publiques, puis le marché, ont déterminé l'accès au foncier agricole. Consacrées d'abord aux priorités domestiques, les études foncières se sont élargies au contexte mondial après 1945. La réflexion s'est renouvelée avec la nouvelle économie institutionnelle, qui prend en compte les sources d'imperfection du marché foncier. Cette approche a été adoptée par la Banque mondiale, qui s'est intéressée tardivement (1975) à la réforme agraire. Les formulations du « Consensus de Washington » puis du « Post-Consensus de Washington » ont sous-tendu les analyses foncières de la Banque. Des évolutions se font jour actuellement, sans que l'on puisse discerner leur aboutissement.
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