L'auteur s'attache à décrypter les divers axes d'un retour des « croyances » dans un Vietnam néocommuniste qui n 'a pas abandonné un discours officiel vieux de presque cinquante ans. On y voit se déve lopper un culte à Lieu Hanh, figure mythique, qui restructure une ident ité culturelle historique. Le second axe tourne autour de personnages dont les pratiques mêlent géomancie, magnétisme, méditation et astro logie ; ils sont les nouveaux acteurs du salut individuel et collectif.
Enfin, les « médiateurs des morts », catégorie dérivée de la précédente, doivent rendre aux familles le corps de leurs morts disparus au cours des deux guerres anti-coloniales et anti-impérialistes du pays. L'analyse met en lumière la façon dont l'État encadre les nouveaux rituels à des fins politiques.
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