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République et citoyenneté à l'aube du second siècle: une certaine idée de la république chez Pline le Jeune

  • Autores: Aimé Mignot
  • Localización: Gerión, ISSN 0213-0181, Vol. 26, Nº 1, 2008, págs. 313-326
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • De nombreux auteurs dont Th.Mommsen, E. Allain, C. E. Pulciano et F. Trisoglio et J. Gaudemet ont relevé l'esprit profondément humaniste qui animait Pline le Jeune et qui se traduit par ses donations, son aide et son soutien auprès de jeunes gens de sa cité de Côme mais aussi par son inquiétude d'une répression trop sévère à l'égard des chrétiens de Pont et Bithynie. Son souci à l'égard des esclaves et des affranchis témoigne également, chez ce disciple lointain de Cicéron (P. Dragicevic), d'un intérêt accru pour la "question sociale" et pour le développement en taille et en sagesse de la Cité. C'est ainsi que Pline envisage sous deux aspects qui paraissent profondément contradictoires un idéal dont l'idée démocratique n'est pas absente: non seulement les citoyens doivent être nombreux mais ils doivent jouir de la libertas, de la securitas et respecter un "état de droit" en ne bousculant pas les bonnes traditions acquises. Les membres de la Cité idéale de Pline participent certes à la grandeur de l'Urbs de par leurs activités et leur confiance en César mais n'ont pas à modifier le régime parfait et harmonieux que semble dorénavant incarner le Prince. Il n'y a donc plus de place pour la démagogie car "e nombre ne peut avoir raison du poids des sentences, de la justesse des votes... de la qualité des avis." Dès lors, l'opinion de Pline est le reflet de la nouvelle mentalité "antonine" au début du Second siècle ; elle préfigure la conception latine généreuse mais réduite de la ciuitas du Bas-Empire.


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