Jalal Al Husseini, Jamil Rabah, Matthias Brunner, Isabelle Daneels, Riccardo Bocco, Frédéric Lapeyre
Depuis le début de la seconde Intifada, les processus multiformes d’insécurisation des conditions de vie de la population palestinienne des territoires occupés ont pris une nouvelle ampleur. Les effets dévastateurs des différentes composantes de la politique israélienne sont patents. En conséquence des interventions militaires, des destructions des infrastructures, des confiscations des ressources agricoles, de l’asphyxie de l’Autorité palestinienne et des restrictions de la mobilité des biens et des personnes (notamment par la construction du « mur de séparation »), la paralysie de l’économie palestinienne, la détérioration du système sanitaire et éducatif, les troubles psychologiques des adultes et des enfants sont autant de facteurs qui réduisent le potentiel de développement de la société palestinienne. La montée de l’insécurité physique, économique et sociale et son entretien par les autorités israéliennes n’ont toutefois pas causé une détérioration significative de la cohésion sociale palestinienne. Un fort sentiment communautaire face aux facteurs externes prévaut. La volonté d’arrêter la violence existe dans les sociétés civiles, palestinienne et israélienne, mais le manque de confiance empêche la progression vers un objectif commun.
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