la fin de l¿année 1946 la France détient encore près de 650 000 prisonniers de guerre de l¿Axe. Leur travail forcé est considéré comme une forme de réparation en nature. En avril 1947, à la conférence de Moscou, les quatre alliés s¿entendent sur un plan de rapatriement : tous les prisonniers de guerre doivent avoir rejoint leur foyer pour la fin de l¿année 1948. Comment le gouvernement français réagit-il face à la nécessité de rapatrier cette main-d'uvre considérée comme indispensable au relèvement de l'économie française ? La tentative de transformer une partie de ces prisonniers en « travailleurs libres » rencontre des obstacles administratifs, politiques, diplomatiques et culturels.
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