Cuerpos heridos, conocimiento y verdad: Las heridas entre la medicina y la jurisprudencia

• Autores: Laura Cházaro
• Localización: Nuevo mundo, mundos nuevos, ISSN-e 1626-0252, Nº. 6, 2006
• Idioma: español
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• Resumen
  • español

    A través de la noción de clasificación de heridas discutida por médicos legales y juristas mexicanos de mediados del siglo XIX discuto la noción de cuerpo. Para curarlos y enjuiciarlos los convirtieron en fuentes de conocimiento y en evidencia, médica o criminal. Aquí analizo las diferencias y continuidades entre esas dos formas de concebir al cuerpo: la de los códigos legales y la médica y me pregunto si cada una postula cuerpos distintos ó si podemos aceptar la inquietante visión de los cuerpos como materialidad en discusión. Desde ese régimen de conocimiento y prácticas legales, los cuerpos no son una unidad material, naturaleza definida previamente. Las fronteras y límites de la materialidad de los cuerpos parece comprometida con las leyes ó normas postuladas en los códigos y en la clínica, en el debate entre lo herido, el médico y el juez.

  • English

    In this article, I analyze the notion of body from the perspective of the classification of wounds discussed by mid-19th-century Mexican doctors and jurists who, in order to cure as well as to judge, used the bodies as a source of knowledge and of medical or criminal proof. I examine the differences and continuities between those two conceptions of the body one based on legal codes, the other on medicine and ask whether the two postulate distinct bodies, or if we can accept the worrying vision of bodies as materiality in discussion. Bodies are not considered material units whose nature was defined preliminary. The borders and limits of the body`s materiality seem to be linked to laws and norms postulated in legal codes and by the clinic practice during the debate between the wounded, the doctor and the judge.

  • français

    La notion de “corps” est apprehendée ici à travers l’analyse de la notion “classement des plaies”, discutée par les médecins et les juristes mexicains de la moitié du XIXè siècle. Ces spécialistes, pour atteindre leur finalité –soigner et juger le corps-, lui ont attribué le statut de connaissance, médicale ou criminelle. Les différences et les continuités entre ces deux manières de concevoir le corps, les codes normatifs de la loi et la médecine, sont ici passées sous l’analyse. La question se pose sur la façon de placer le corps au centre de la discussion : chacune conçoit différemment ces corps ? Ou bien il faut accepter une vision inquiétante, celle qui présente les corps comme une « matérialité » à discuter ? Selon ce régime de connaissance et de pratiques légalistes, les corps ne seraient pas une unité matérielle, une nature définie au préalable. Les frontières et les limites de la « matérialité » des corps seraient entrelacées aux lois et aux normes provenant des codes et de la clinique, au sein du débat suivi par le blessé, le médecin et le juge.