Rhône-Poulenc's chemical factories have long dominated the urban area of Roussillon (Isère). Since the 1960's, with the reduction of Rhône-Poulenc's activities, both from an urban and industrial point of view, public sector actors have been compelled to develop an alternative industrial structure. This has been archived notably through the construction of a nuclear power station. However, paradoxically, it was pollution emanating from a small, waste incineration plant, and not from the two local 'giants', that gave rise to industrial disputes in the 1970's. This led to the setting up of an air monitoring system. The implementation of this network did not result in it being able to deal with the problems for which it was originály intended. However, it has proved to be a potentially rich institutional framework for discussing the town's industrial pollution problems.
L'agglomération de Roussillon (Isère) a longtemps été dominée par ses usines chimiques Rhône-Poulenc. Depuis les années 60, du fait du désengage-ment tant urbain qu'indus-triel de celles-ci, les pouvoirs publics ont construit une alternative industrielle sur ce territoire, notamment avec l'implantation d'une centrale nucléaire. Mais, paradoxale-ment, ce sont les pollutions issues d'une petite usine d'incinération de déchets industriels, et non des deux "géants" locaux, qui vont déclencher un conflit social dans les années 70, donnant par la suite naissance à un réseau de surveillance de l'air. La mise en œuvre technique de celui-ci ne permet pas de répondre aux problèmes qu'il devait initialement traiter, mais s'avère être un lieu institutionnel potentiellement riche de confrontations autour des nuisances industrielles de l'agglomération.
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