Leonardo Rombai, Giuseppina Carla Romby
Géographie, écomusées et musées du territoire. Réflexions sur la situation toscane. - Dans la Toscane il manque une normative qui définisse les caractéristiques de l'écomusée, comme sujet isolé ou organisé dans un système. Ils existent, cependant, beaucoup de systèmes de musées diffus ou des écomusées de type thématique ou spatial, qui se sont constitués pendants les derniers vingt ans. Ils se trouvent surtout dans les aires marginales de l'Apennin et des reliefs intérieurs: d'art ou d'archéologie, ethnographie/ anthropologie, science/technique, histoire naturelle, culture et spectacle, histoire territoriale, avec des maisons musée, églises et autres monuments 'nobles' comme villas et châteaux, jardins et parcs historiques, sites et parcs archéologiques 'propres' ou rapportés à l'archéologie industrielle, jardins des plantes et jardins zoologiques. Ils se présentent comme centres de documentation et d'exposition qui en général fonctionnent comme pôles didactique-éducatifs, souvent avec la dotation de parcours équipées extérieurs. Aussi les deux expériences plus développés - les écomusées de la Montagne de Pistoia et du Casentino - démontrent que la coordination d'un système efficace et bien organisé à l'échelle sur communale se révèle encore difficile. Presque partout on peut voir une insuffisante participation à l'idée de système entre les attachés aux travaux et une véritable isolation socio-culturelle due au défaut ou a l'insuffisante implication active des citoyens. Ces carences compromettent la réverbération du patrimoine des écomusées sur le territoire, dans la perspective du développement soutenable. Ce développement peut se produire avec les instruments des activités culturelles et économiques, des événements gastronomiques et ludiques et des foires; afin que ces actions aient une réussite il faut établir une étroite collaboration avec les populations et avec les multiples opérateurs sociaux publics et privés.
Geography, Ecomuseums and Territorial Museums. Reflections on the Case of Tuscany. - Tuscany lacks guidelines for defining the features of ecomuseums, either as an isolated institution or as part of an organised system. There are, however, many separate museum systems or thematic and spatial ecomuseums which have sprung up in the last twenty years. They are located above all in the outlying areas of the Apennines and the interior uplands. They include art or archaeology, ethnography/anthropology, science/technology, natural history, culture and performing arts, history of the territory with museum houses, churches and other "noble" monuments such as villas and castles and/or gardens and historical parks, site and parks that are "strictly" archaeological or related to industrial technology, botanical gardens and zoos. They consist mainly of documentary and exposition centres, which generally function as learning resources, and are often provided with waymarked walks and trails. Even the two most developed and advanced centres, those of the Montagna Pistoiese and Casentino, show that it has proved difficult to achieve the coordination of an efficient system that is well organized at a level beyond the purely local. Those involved in developing and running the museums are generally insufficiently engaged with the notion of a system, and there is real sociocultural isolation, due to a partial or complete lack of involvement on the part of the local population. This lack seems to place in jeopardy the impact of the ecomuseum's heritage on the territory, in a sustainable development perspective. Such a development can take place by means of the tools of cultural and economic activity, such as exhibitions, recreation and gastronomic events. In order for these initiatives to succeed, it is necessary to establish close cooperation with the local people and the numerous social public and private operators.
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