À partir d'une ethnographie du procès de Vojislav �e�elj devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, l'article s'interroge sur la forme de la défense d'un criminel notoire qui refuse tout avocat et se représente en personne. Il décrit comment l'accusé, qui plaide non coupable, met en scène une défense qui se donne pour défense de rupture, revendiquant une position symétrique à celle du procureur d'où lancer des contre-accusations visant le Tribunal dans son ensemble. Il montre ensuite que les membres du Tribunal se divisent lorsqu'il leur faut identifier la forme de défense de l'accusé et y répondre afin de garantir l'intégrité de la mission judiciaire qui leur est confiée.
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