Depuis le début duxxe siècle, la Légion étrangère est un sujet de tension entre la France et l’allemagne. Dans l’immédiat après-guerre, les ressortissants allemands constituent le vivier dont la Légion a besoin pour renaître. La République de Weimar s’avère incapable d’endiguer réellement le flux, mais l’efficacité des persécutions nazies et le « relèvement de la nation » suscitent de moins en moins de vocations. Le recrutement germanique baisse considérablement à partir de 1934 pour être presque marginal en 1938. Cela oblige la Légion à s’adapter et à placer « M. Légionnaire » au centre de ses préoccupations. L’aboutissement de cette nouvelle conception est le développement de la « solidarité Légion » qui existe toujours auxxie siècle et fait la force de l’institution.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados