Resumen de Le développement socioculturel à travers les générations
Entre mai 1999 et avril 2001, le Programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) a mis en �uvre un projet de développement communautaire intitulé "Participation communautaire durable dans le parc d'Angkor", qui a apporté son soutien à des activités participatives effectuées par les villageois en vue de parvenir à un développement autonome. Nobuo Endo s'est associé au projet afin d'y appliquer une méthodologie de développement communautaire axée sur les monuments et sites d'Angkor. Cette "méthodologie de l'ingénierie des sites historiques" (HSEM) valorise la coexistence de trois éléments fondamentaux de la communauté � les villageois, les monuments et les forêts � pour parvenir à un développement socioculturel des communautés vivant dans le parc d'Angkor. L'auteur nous emmène dans le village de Kok Thnout, l'un des trois villages où les "Yiey" et les "Ta" (grand'mères et grand'pères en khmer) ont été associés à des activités de développement des communautés dans le parc. Ces activités, décrites de' façon vivante, démontrent que les anciens occupent au sein de la famille et de la communauté une fonction à a fois spirituelle et matérielle du fait de leur grande expérience, de leur sagesse et de leur disponibilité à l'égard des jeunes générations. L'auteur se dit persuadé que, pour conférer à de telles activités un caractère durable et systématique, il est nécessaire de constituer des groupes de Yiey et de Ta, dont l'action s'exercera non seulement au sein de la communauté locale mais aussi en coopération avec d'autres partenaires comme les ONG, les chercheurs et la communauté religieuse. Si l'école a pour fonction essentielle de dispenser un savoir pratique et théorique aux élèves afin qu'ils enrichissent leurs connaissances, le rôle des personnes âgées doit être de conserver et de transmettre la culture et les coutumes ancestrales
