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Resumen de Mesures exceptionnelles pour un site de valeur exceptionnelle

Azedine Beschaouch

  • Dès le milieu du XIXème siècle, des explorateurs ou des missionnaires se mettent à partir sonder la « merveilleuse énigme » de la grande capitale khmère et contribuent à développer en Europe l'idée d'un « mystère d'Angkor », d'une civilisation qui s'étend aux dimensions des grandes civilisations du monde : les pyramides, les temples de l'Inde et les pagodes de Chine, d'une ville qui apparaît comme la Rome de l'Asie du Sud-Est. Cependant, pour l'essentiel, c'est la France qui fait accéder Angkor à l'universel et, dès 1863, grâce à la revue Le tour du monde, le naturaliste et « découvreur » Henri Mouhot en diffuse les premières images. L'auteur rappelle qu'il a usé de son influence pour faire inscrire Angkor sur la Liste du patrimoine mondial et mettre en oeuvre un programme pour sa sauvegarde. Bien que le site naturel et historique d'Angkor réponde aux quatre premiers critères d'inscription sur cette Liste, certaines conditions requises par les orientations devant guider la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial n'étaient pas satisfaites. C'est pourquoi, les autorités cambodgiennes ont été priées de prendre les mesures nécessaires pour que soient remplies les conditions suivantes : a) promulgation d'une législation de protection adéquate; b) création d'une agence nationale de protection avec personnel adéquat; c) établissement de limites permanentes basées sur le plan de zonage et d'aménagement de l'environnement du site (ZEMP); définition de zones tampons significatives; mise en place de la surveillance et de la coordination de l'effort international de conservation. En trois ans, entre 1993 et 1996, les conditions ont été parfaitement remplies malgré les séquelles d'une guerre de trente ans


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