El presente artículo discute la imagen de las ruinas en la obra del escritor venezolano Enrique Bernardo Núñez, sugiriendo que allí se cifra un antecedente importante del pensamiento contra-colonial caribeño. Ésta trasciende la referencia a un trauma de fundación de la cultura caribeña, y se constituye en metáfora de la modernidad periférica latinoamericana, en términos afines a los que teorizarán, años más tarde, pensadores como C.L.R. James, Eric Williams, Enrique Dussel, Anibal Quijano y Walter Mignolo.
Cet article traite de l'image des ruines dans l'oeuvre de l'écrivain vénézuélien Enrique Bernardo Nuñez et suggère que dans celles-ci se trouve un antécédent important de la pensée caribéenne contre-coloniale. Celle-ci transcende la référence traumatique de la fondation de la culture caribéenne et se constitue comme une métaphore de la modernité périphérique latino-américaine dans des termes en accord avec ceux que théoriseront, quelques années plus tard, des penseurs comme C.L.R. James, Éric Williams, Enrique Dussel, Anibal Quijano et Walter Mignolo.
© 2001-2025 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados