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Ethnicity and student identity in schools: an analysis of official and unofficial talk in multiethnic classrooms

  • Autores: Mariëtte de Haan, Renske Keizer, Ed Elbers
  • Localización: European journal of psychology of education, ISSN-e 1878-5174, ISSN 0256-2928, Vol. 25, Nº 2, 2010, págs. 176-191
  • Idioma: inglés
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  • Resumen
    • English

      The present study shows that power relations in classrooms between Dutch and immigrant students radically shift when students move from academic talk to more open, free talk. Whereas in their interactions with immigrant students, Dutch students are able to represent the more powerful role in the official, academic discourse, they lose this position in the unofficial, nonacademic discourse. These shifts show that ethnic relationships are played out differently in different discursive domains. They also show that academic identities do not exist as such but are specific to certain minority-majority relationships. This study builds upon a tradition of studies that have argued that ethnic minorities construct academic identities depending on the social setting. However, this study shows the instability of these constructions while demonstrating their dependency on specific ethnic interactions and discursive modes. The study is based on the analysis of interaction patterns in multiethnic classrooms in the Netherlands focussing on (a)symmetries in knowledge sharing. An ethnographic approach is combined with quantitative analyses to test group differences. The results are interpreted and discussed in the light of a poststructuralist view on how ethnic minority groups construct academic identities and how these are related to minority-majority relationships.

    • français

      La présente étude fait apparaître qu'en salle de classe, les relations de pouvoir entre les élèves hollandais et immigrés changent radicalement lorsque les élèves sortent du discours scolaire pour passer à un discours plus ouvert et plus libre. Alors que dans leurs interactions avec les élèves immigrés, les élèves hollandais sont en mesure d'adopter le rôle dominant dans le discours officiel et scolaire, ils perdent cette position dans le discours non officiel et non scolaire. Ces changements témoignent du fait que les relations ethniques évoluent différemment dans des domaines discursifs distincts, et indiquent également que les identités scolaires n'existent pas en tant que telles, mais qu'elles sont spécifiques à certains rapports entre groupes minoritaires et majoritaires. Même si elle s'inscrit dans la lignée de nombreuses études qui avancent que les minorités ethniques élaborent des identités scolaires en fonction du cadre social, la présente étude montre que ces constructions sont instables, et qu'elles dépendent d'interactions ethniques et de modes discursifs spécifiques. L'étude se fonde sur l'analyse des modèles d'interaction dans des classes multiethniques aux Pays-Bas et porte plus particulièrement sur les (a)symétries dans le partage des connaissances. L'approche ethnographique s'accompagne d'analyses quantitatives afin d'évaluer les différences entre les groupes. Les résultats sont interprétés et étudiés à la lumière d'un point de vue post-structuraliste sur la manière dont les groupes ethniques minoritaires construisent des identités scolaires, et sur ce qui lie ces dernières aux rapports entre groupes minoritaires et majoritaires.


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