The last twenty years have seen literature in France move towards practices of contextualization which go beyond the book and modify the conditions of its expression and reception. Two moments are key to this evolution: an aesthetic one, where literature widens its field by investing in the spaces and languages of other arts; a social one, where writers are led to intervene in the public sphere and see themselves as creating "relations" as much as objects. But such practices now seem the victims of their own success. A renewal should be looked for where emancipation vis-à-vis institutions and markets is greatest, an emancipation which a number of recent collective and individual projects seem to carry.
Les vingt dernières années en France ont vu la littérature se déplacer vers des pratiques contextuelles qui débordent le cadre du livre et modifient les conditions de son expression et de sa réception. Deux moments à cette évolution : un moment esthétique, où la littérature élargit son territoire en investissant les lieux et les langages des autres arts ; un moment social, qui conduit les écrivains à intervenir dans l'espace public et à se considérer comme créateurs de « relations » autant que d'objets finis. Mais les pratiques contextuelles semblent aujourd'hui victimes de leur succès. Un nouveau souffle est dès lors à rechercher du côté d'une émancipation plus grande à l'égard du marché et des institutions, que semblent porter certains projets individuels ou collectifs récents.
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