Depuis la fin du xixe siècle, les migrants bretons à Paris sont l'objet d'écrits dans la presse et les discours politiques. Les intérêts des uns se superposent souvent à ceux des autres car ceux qui sont communément désignés comme les Bretons de Paris sont convoqués par une presse généralement engagée. À la moitié du xxe siècle, les sciences sociales et la littérature nous donnent à voir des réalités plus complexes. Cet article se propose de montrer que l'ensemble de ces constructions de la catégorie "migrants bretons à Paris" témoigne de façon exemplaire du fait que l'ethnicisation des rapports sociaux aboutit à gommer la pluralité et l'hétérogénéité des processus migratoires.
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