Isostatic response and geomorphological evolution of the Nile valley during the Messinian salinity crisis

• Autores: Julien Gargani, Christophe Rigollet, Sonia Scarselli
• Localización: Bulletin de la Société Géologique de France, ISSN 0037-9409, Vol. 181, Nº. 1, 2010, págs. 19-26
• Idioma: inglés
• Títulos paralelos:
  • Rebond isostatique et évolution géomorphologique de la vallée du Nil durant la crise Messinienne
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• Resumen
  • English

    During the Messinian salinity crisis (5.96-5.33 Ma), the Mediterranean Sea was disconnected from the Atlantic Ocean. As a consequence, a dramatic sea-level fall occurred during part of the crisis and deep erosion has been observed on the Mediterranean margins as well as on the continent. Here, we demonstrate that the erosion and the large sea-level fall generated a significant uplift along the Nile River delta valley, due to isostatic rebound. Based on a quantitative analysis, our results suggest that the uplift of the Egyptian margin and of the Nile valley flanks may have triggered an enclosed environment during the Messinian salinity crisis (MSC). We estimated a mean rate of regressive erosion of -2.5 m/y along the River Nile during the MSC and of 1.25 and 0.4 m/y for the smaller rivers. The water discharge of the River Nile necessary to trigger this erosion rate was at least 5 to 25 times superior than the water discharge of the smaller one's.

  • français

    Durant la crise de salinité messinienne (5,96-5,33 Ma), la mer Méditerranée fut déconnectée de l'océan Atlantique. En conséquence, un abaissement important du niveau de la mer Méditerranée s'est produit et une érosion d'une grande ampleur a eu lieu sur les marges et sur les continents. L'érosion Messinienne dans la vallée du Nil, ainsi que la baisse du niveau marin dans le bassin oriental, ont généré des mouvements verticaux importants dans la zone, à cause du rebond isostatique. Les déformations associées pourraient avoir généré des environnements confinés, comme des lacs. Ces mêmes déformations pourraient également avoir inversé la direction de drainage des rivières aux débits les plus faibles. Le taux moyen d'érosion régressive a été estimé à ~2,5 m/an le long du Nil Messinien et de 1,25 à 0,4 m/an pour les canyons plus petits sur la marge égyptienne. Le débit liquide nécessaire pour générer ces érosions est 5 à 25 fois supérieur pour le Nil que pour les autres canyons sur la marge égyptienne.