The fragmentary rostrum of a thalattosuchian is described. The specimen comes from the vicinity of the village of San Juan de los Dolores, next to Los Lirios, Coahuila, northeastern Mexico. Associated ammonites allow to assign the specimen to the Kimmeridgian section (Upper Jurassic) of the La Casita Formation. Because of its massiveness, its cranial architecture and the morphology of its teeth, the specimen is referred to the genus Dakosaurus, but is too incomplete for further determination. The genus is known by few specimens from the Late Jurassic of Europe and Argentina, and was until now unknown from North and Central America. It represents a new but expected element of the assemblage of marine reptiles populating the Mexican Gulf during the Late Jurassic. The specimen is one of the few members of the group preserving in 3 dimensions and visible, the preorbital portion of the rostrum, and especially of the nasopharyngeal canal; it confirms the existence of a large space possibly housing salt glands rostral to the orbits.
Nous décrivons ici le rostre fragmentaire d'un thalattosuchien provenant des environs du village de San Juan de los Dolores, près de Los Lirios, État de Coahuila, au nord-est du Mexique. Les ammonites associées au spécimen permettent de l'assigner à la section kimméridgienne (Jurassique supérieur) de la formation La Casita. En raison de son aspect massif, de son architecture crânienne et de la morphologie de ses dents, le spécimen est rapporté au genre Dakosaurus; il est cependant trop fragmentaire pour une détermination plus précise. Ce genre est représenté par quelques spécimens dans le Jurassique supérieur d'Europe et d'Argentine et était jusqu'ici inconnu en Amérique Centrale et du Nord. C'est un élément nouveau, mais attendu, de l'assemblage de reptiles marins peuplant le golfe du Mexique au Jurassique supérieur. Le spécimen décrit est l'un des rares membres du groupe préservant en 3-dimensions et observable, la partie pré-orbitaire du rostre et en particulier du canal nasopharyngien; il confirme la présence d'un large espace susceptible d'abriter des glandes à sel en avant des orbites.
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