La volonté de réduire les gênes et les nuisances que représente la présence de moustiques dans la presqu'île de Guérande a permis de rendre compte d'une sédimentation sociale et culturelle des rapports entre les acteurs concernés et l'espace dans lequel ils agissent. Des manières de voir qui renvoient à des manières d'agir se sont manifestées à travers un conflit né dans les années 1970 et dont perdurent encore des traces : luttes d'intérêts, d'usages et de représentations. Il s'agit de dresser l'inventaire de ce qui constitue, au delà de l'espace physique, le territoire symbolique. De ce point de vue, les moustiques participent à part entière à la construction du territoire, soit directement en influençant les décisions prises, soit indirectement à travers les rôles que les uns et les autres leur font jouer.
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