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Rôle des représentations motrices dans la perception visuelle des mouvements humains

  • Autores: Christel Bidet Ildei, Jean Pierre Orliaguet, Yann Coello
  • Localización: Année psychologique, ISSN 0003-5033, Vol. 111, Nº. 2, 2011, págs. 409-445
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The interpretation of movement performed by others is essential for social communication. A large body of studies have attempted to specify the mechanisms giving rise to the extraordinary sensitivity of the visual system to biological motion. One of the dominant theoretical perspectives has proposed that the perception of human movements may depend on visuo-motor interaction involving neural networks that associate primary sensory areas with associative and motor-pre motor cortices. These neural networks suggest the existence of neurons increasing their activity during observation and production of motor acts (mirror neurons). A large amount of experimental and neurobiological data confirms this view suggesting that action identification mainly depends on individual motor repertoire. However, other results have suggested that visual processing of biological movement is not systematically subordinated to motor expertise. The survey of the literature proposed in this paper falls within these experimental and theoretical issues. The aim is not to provide an extensive description of all the data available on the relation between perception and action, but rather to summarise experimental findings that enable to better understand why and how perception-action coupling may contribute to improve human adapted behaviour.

    • français

      L�interprétation des mouvements produits par autrui est essentielle à la communication sociale. De très nombreuses recherches ont tenté de préciser quels pouvaient être les mécanismes susceptibles d�expliquer l�extraordinaire sensibilité du système visuel au mouvement biologique. Une des orientations théoriques dominantes a consisté à envisager la perception des mouvements humains comme relevant d�une interaction perceptivo-motrice s�appuyant sur des réseaux neuronaux connectant les aires sensorielles primaires, les aires associatives et les aires motrices et pré-motrices. L�existence de ces réseaux impliquerait de ce fait l�existence de neurones actifs lors de l�observation et lors de la réalisation d�actes moteurs (neurones miroirs). De nombreuses données expérimentales et neurobiologiques sont venues étayer cette conception suggérant notamment que l�identification des actions observées dépendait au moins en partie du niveau de maîtrise de ces actions par l�observateur. Toutefois, d�autres résultats laissent à penser que les traitements visuels ne sont pas toujours subordonnés au niveau d�expertise motrice. La revue de question proposée ici se situe dans ce contexte expérimental et théorique. Son objectif n�est pas de faire un inventaire exhaustif des données empiriques validant l�existence d�un lien entre motricité et perception, mais plutôt de présenter les résultats expérimentaux permettant de mieux comprendre les relations entre perception et action et de montrer les conditions dans lesquelles elles jouent un véritable rôle adaptatif.


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