In May 1539, for the first time in France, Francis I authorized a form of gambling. He awarded the operation of a lottery called a “blanque” at the time – to a contractor in exchange for a large fixed annual fee to be paid to the Treasury. The innovation failed, however, as the Parlement de Paris refused to register the letters patent establishing the lottery. By obstructing the monarchy’s decision to obtain additional financial resources in this manner, the Parlement was acting illegally yet effectively. Indeed, it was able to cite royal legislation which, over the centuries, had consistently maintained the complete prohibition of gambling originally pronounced by the Church, and present even in the Justinian compilations.
En dépit d’une totale prohibition des jeux d’argent par sa législation, la monarchie d’Ancien Régime a, au xviiie siècle, institué une loterie d’État et pratiqué une tolérance envers un petit nombre de maisons de jeu. Cette politique sera officialisée par le Directoire, le Consulat, l’Empire et la Restauration. En revanche, la monarchie de Juillet supprime la loterie et ferme les maisons de jeu, mais sans réussir à éradiquer le jeu. D’où un retour à la tolérance officieuse, que la IIIe République remplacera par une légalisation des maisons de jeu doublée d’un rétablissement de la loterie.
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