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Les "nouveaux riches" de l'importation algérienne: des agents de la transformation sociale et urbaine?

  • Autores: Brahim Benlakhlef, Pierre Bergel
  • Localización: Méditerranée: Revue géographique des pays méditerranées, ISSN 0025-8296, Nº. 116, 2011 (Ejemplar dedicado a: Le Maghreb dans la mondialisation: subalternité et fragmentation territoriale), págs. 17-24
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The end of the Algerian government’s monopoly on foreign trade since the decision made in 1991 has encouraged private importers. With the break out of civil war during the 1990s, their activity did not start developing before the 2000s. As members of family businesses or self‑made men, they knew how to seize the opportunities offered by the return to peace and by the increase in consumers’ creditworthiness. In less than ten years, they have become rich, sometimes accumulating vast fortunes. In addition to the large cities, where commercial activity is less intense, their entrepreneurialism has become particularly visible in the small towns, notably in those that offer special business deals.

      We chose to study Aïn Fakroun, El Eulma, Aïn M’lila and Tadjenanet in the north-east of Algeria. What these towns (fig.1) have in common is that they have experienced a sharp demographic and trade growth over the last two decades. This change in scope has also changed the nature of commercial prosperity. The supply chains have become globalized, whereas locally, sales methods and commercial premises have been transformed. Importers have specialized in providing certain types of goods and they regularly go to the Persian Gulf, the Middle East or Asia to buy stock, connecting these towns that have just left rurality to the world economy.

    • français

      Décidée en 1991, la fin du monopole de l’État algérien sur le commerce extérieur a favorisé les importateurs privés. En émergence durant la guerre civile des années 1990, leur activité s’est développée à partir des années 2000. Membres de familles commerçantes ou self made-men, ils ont su saisir les opportunités offertes par le retour de la paix et par l’augmentation de la solvabilité des consommateurs. En moins de dix ans, ils se sont enrichis, accumulant parfois de véritables fortunes. Outre les grandes métropoles, où elle est plus diluée, leur activité a pris une visibilité particulière dans les petites villes, notamment celles qui proposent une offre commerciale spécialisée.

      Dans le Nord-Est algérien, notre choix s’est porté sur Aïn Fakroun, El Eulma, Aïn M’lila et Tadjenanet. Ces quatre villes (fig.1) ont en commun d’avoir connu une forte croissance démographique et commerciale au cours des deux dernières décennies. En changeant d’ampleur, la prospérité commerciale y a aussi changé de nature. Les circuits d’approvisionnement se sont mondialisés tandis que, localement, les méthodes de vente et les locaux commerciaux se sont transformés. Des importateurs se sont spécialisés dans la fourniture de certains types de marchandises et ils partent régulièrement s’approvisionner dans le Golfe arabo-persique, au Moyen-Orient ou en Asie, mettant ces villes à peine sorties de la ruralité au contact de l’économie-monde.


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