Liberty, understood as the opposite of submission to authority, is now a universally-accepted concept. This does not mean, however, that conflicts do not emerge among its advocates. The author deals with the last two centuries of French history and a single issue : what should we think of the contribution of the French Revolution ? Did it fashion our national culture in a way that is rather dangerous for, or, on the contrary, rather favorable to liberty ? In opposition to François Furet, with whom he was linked by a long history of controversial debate, the author favors the second approach, and insists on a theoretical problem raised by the explanation of history, namely the need to determine the relative influence of ideological debates and of the concrete action of social and political forces.
La Liberté, dans sa définition essentielle (le contraire de la soumission à l’Autorité), est acceptée par tous, ce qui n’élimine pas les conflits entre ses adeptes. On s’en tient aux deux derniers siècles de l’histoire de la France, et à un problème unique : que penser de la Révolution française ? A-t-elle façonné notre culture nationale dans un sens plutôt dangereux pour la liberté ? Ou dans un sens plutôt favorable ? Contre François Furet, à qui le liait une vieille habitude de controverse, l’auteur conclut dans le second sens, en insistant sur le problème théorique de l’explication en histoire : qu’est ce qui pèse le plus, des discours idéologiques ou du jeu concret des forces sociales et politiques en présence ?
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