Promoting populism and xenophobia, the extreme right is on the rise through the electoral successes of the “post-industrial” parties, particularly in France and in Belgian Flanders, in Austria and in Scandinavia.
Those parties which are modeled on the authoritarian regimes of Southern Europe (Portugal, Spain, Greece) have been unable so far to modernize their political agenda and remain on the fringe. The extreme right is also composed of extra-parliamentary groups, and works in the cultural sphere. This is the approach of the “new right” which cannot be considered as part of the radical right any more, and this is also the tactic of the national-revolutionaries. On the other hand, the extreme right has experienced its most dramatic breackthrough in Eastern Europe, where the ultra-nationalist radicals are often successors to the native fascisms of the thirties. There is a growing process of contacts between the radical right in Western and Eastern Europe.
L’extrême droite populiste et xénophobe se renforce en Europe occidentale à travers les succès électoraux des partis de la génération « postindustrielle », notamment en France et en Flandre belge, en Autriche et en Scandinavie.
Les partis dont les modèles sont les régimes autoritaires d’Europe du Sud (Portugal, Espagne et Grèce) n’ont pas quant à eux réussi leur processus de modernisation et demeurent marginaux. L’extrême droite s’affirme aussi par la voie extraparlementaire et investit le champ culturel. Tel est le choix de la « nouvelle droite » qui est désormais sortie du champ des droites radicales, et des groupes nationalistes-révolutionnaires. C’est toutefois en Europe de l’Est que se développe le plus rapidement une droite radicale ultranationaliste souvent reliée aux fascismes locaux d’avant guerre. Ses contacts avec les mouvements similaires de l’Ouest européen vont en s’intensifiant.
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