L’objectif de l’article est de montrer que la distinction couramment établie, en philosophie des sciences sociales, entre une approche « externe », « objective » et une approche « compréhensive », réputée d’essence psychologique est fausse et altère, par ailleurs, la perception que nous pouvons avoir de la diférence entre ces sciences et les sciences de la nature. Le texte recense également les arguments en faveur d’une méthode individualiste et compositive et suggère que l’opposition rituelle entre individualisme et holisme ne se situe peut-être pas sur le terrain où l’on a coutume de la situer.
The aim of the article is to show that the distinction commonly established in the philosophy of social sciences between an « external » and « objective » perspective on the one hand, and a « comprehensive » perspective, allegedly psychological by nature, on the other hand is ill advised and blurs our perception of the difference between social and natural sciences. The paper also examines the arguments in favour of a individualist and compositive method and suggests that the location of the familiar opposition between individualism and holism might be different from where it is commonly thought to be.
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