Kastellum Ansienses si templul lui Ianus din zona Gauri de la Rosia Montana: probleme de epigrafie, arhitectura si simbolica spatiala

• Autores: Radu Ciobanu
• Localización: Apulum: Arheologie. Istorie. Etnografie, ISSN 1013-428X, Vol. 47, Nº. 1, 2010, págs. 57-76
• Idioma: rumano
• Títulos paralelos:
  • Kastellum Ansienses et le temple de Janus de la zone Gauri de Rosia Montana: problèmes d�epigraphies, architecture et symbolique spatiale .
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• Resumen

  • Le programme de recherches archéologiques démarré en 2001 à Rosia Montana (Alburnus Maior), en dépit d�un certain manque de coordination scientifique cohérente et des protestes justifiés de ceux qui essayent de protéger un patrimoine archéologique en danger, a apporté en revanche plusieurs éléments nouveaux concernant les établissements des mineurs illyriens de la région. Loin d�avoir une image de l�étendue exacte et du caractère de ceux-ci, les fouilles ont mis au jour, en des endroits isolés les uns aux autres, trois sanctuaires, un édifice publique, probable- ment des thermes, et plusieurs nécropoles. Parmi les constructions de culte découvertes lors de ce programme de recherche, le Temple de Janus fait figure à part. Situé dans le voisinage de quelques mines romaines de la zone connue en roumain sous le nom de Gauri, de Rosia Montana, cet édifice présentait un plan quasiment irrégulier, avec deux cellae disposées en façade, liées par un portique.

    Ceux qui ont érigé ce temple, ou simplement l�autel situé au milieu de l�enclos sacré (temenos), formaient probablement un couple, Dasas, le fils de Verzonis, et Nevato, la fille d�Implaius. Le premier nom indique une provenance de la Dalmatie centrale, tandis que l�autre, attesté pour la première fois en cette variante, a été interprété comme d�origine pannonienne. L�étude essaye d�établir ensuite une typologie des édifices de culte avec des cellae et portiques en façades, développés surtout dans une province voisine à la Dacie, en Pannonie, mais consacrés à des divinités différentes. En effet, examinant cette typologie on pourrait constater aisément qu�en dehors des sanctuaires de Mithras, avec une planimétrie tout à fait caractéristique, les divinités romaines ou barbares adoptées à l'intérieur du monde romain, n'ont pas d'édifices "personnalisés", au moins au point de vue planimétrique.