Contrairement aux européennes de 2004 qui avaient confirmé le vote-sanction des partis de gouvernement tant de droite que de gauche, le scrutin européen de juin 2009 fait apparaitre une différence de traitement réservée par l�électeur aux partis affiliés au groupe parlementaire PPE et à ceux dont les élus vont siéger au groupe S&D (l�Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates). Dans la majorité des cas nationaux, les formations affiliées au PPE l�emportent sur les formations de tendance socialiste. En revanche, les partis socialistes au pouvoir sont le plus souvent sanctionnés. Là où l�on observe une redistribution des voix au sein d�une coalition gouvernementale, la préférence de l�électeur pour le centre-droit est également confirmée.
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